De plus en plus de professionnels et d’étudiants décident de se tourner vers le statut de micro-entrepreneur. Liberté, autonomie et volonté de se tourner vers des modèles moins classiques que le salariat, sont les raisons pour lesquelles ils le choisissent. Mais quelle est la réalité de ce type de profil et à quoi s’attendre une fois lancé ? Le logiciel comptable Gest4U vous présente les dix choses à savoir avant de se lancer comme micro-entrepreneur.
1. Est-ce que ce statut vous convient ?
La première chose à faire avant de vous lancer est de remettre en question votre futur statut de micro-entrepreneur. Vous devez pouvoir vous demander si ce statut est bien celui qui vous convient en prenant conscience de l’ensemble des obligations et particularités qui l’encadrent. Vous pouvez par exemple vous interroger sur les spécificités suivantes :
- Serez-vous capable de gérer votre entreprise seul ? ;
- Le régime de la micro-entreprise est-il celui qui correspond à vos besoins ? (Seuils de chiffre d’affaires, franchise en base de TVA, charges, etc.) ;
- Êtes-vous conscient des obligations déclaratives et comptables qui vous attendent ?
- Votre activité convient-elle à ce type de statut ?
Une fois les réponses à ces questions apportées, vous serez plus à même de pouvoir envisager sereinement le lancement de votre micro-entreprise.
2. Vous devez impérativement préparer votre projet
Se lancer en tant qu’entrepreneur c’est aussi et surtout mûrir un projet. C’est en le préparant dans l’ensemble de ses aspects que vous serez en mesure de ne mener à bien votre aventure entrepreneuriale. Pour cela, vous devez vous poser les questions suivantes :
- Mon business model est-il au point ? Ai-je suffisamment questionné sa viabilité et sa faisabilité ?
- Ai-je acquis l’ensemble des compétences nécessaires à la réussite de mon projet ?
- Qu’en est-il de ma concurrence ? Quels sont mes atouts et faiblesses vis-à-vis d’elle ? Comment m’en démarquer ?
- Quel est mon marché ? A-t-il besoin des prestations que je souhaite lui offrir ? Est-il suffisant pour me permettre de mener à bien ma micro-entreprise ?
- Quelles sont mes motivations ? Quelles sont les raisons pour lesquelles je me lance en tant que micro-entrepreneur ? Est-ce une activité complémentaire ou une activité à temps plein ?
Vous questionner sur votre profil et la réalité de votre marché permet de mettre en lumière vos éventuelles failles et faiblesses. En les répertoriant vous serez alors à même d’y trouver quelques solutions en amont et pourrez également vous y préparer lorsqu’elles se présenteront.
3. Les aides dont vous pouvez bénéficier
Votre statut de micro-entrepreneur vous donne la possibilité de bénéficier de plusieurs typologies d’aides tout au long de votre activité. Evaluer votre situation vous permettra de demander les aides appropriées aux organismes dédiés pour mettre toutes les chances de votre côté. On trouve des aides dans tous les aspects de la vie d’une micro-entreprise :
- Les aides financières : NACRE, CAPE, aide au financement par l’ADIE, etc. ;
- Les aides sociales : ACCRE, ARE, ARCE, etc. ;
- Les aides fiscales : exonération temporaire de la CFE, etc.
- L’accompagnement et la formation des entrepreneurs : Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI), l’Agence pour la Création d’Entreprises (APCE), la Banque Publique d’Investissement (BPI), etc. ;
- Les pépinières et incubateurs.
4. La création de votre statut
Démarche indispensable pour tout micro-entrepreneur : la création de son statut. Cette démarche est simple et rapide et peut se faire en ligne en quelques minutes. Il faudra bien veiller à renseigner les informations essentielles à votre micro-entreprise : vos coordonnées, votre typologie d’activité (ou vos différentes activités si vous exercez une activité mixte), vos pièces justificatives. Une fois votre dossier complété et validé, vous recevrez votre numéro de SIRET rapidement et pourrez immédiatement démarrer votre activité.
5. Comment gérer son temps de travail et de repos ?
Être son propre patron c’est prendre à sa charge des tâches auxquelles on n’est pas nécessairement confronté en tant que salarié ou étudiant. Comme par exemple, la gestion de ses horaires de travail. Il vous faudra donc être en mesure d’établir un emploi du temps qui vous convient. Il devra vous permettre de réaliser vos missions, de démarcher de nouveaux clients, de gérer votre administratif tout en vous aménageant suffisamment de temps de repos (jours off et congés). Une tâche pas toujours facile à maîtriser lorsqu’on débute car il faut pouvoir faire du chiffre d’affaires tout en réussissant à poser des limites suffisantes vis-à-vis de ses clients.
6. Trouver vos missions et apprendre à vous vendre
Se vendre est l’une des tâches les plus compliquées lorsque l’on se lance comme micro-entrepreneur. Même si l’on possède les compétences et l’expertise nécessaire pour remplir une mission, il n’est pas toujours évident de se présenter comme l’alternative la plus favorable à un prospect. Il faudra donc apprendre à vous distinguer de votre concurrence en mettant en valeur la qualité de votre travail, vos prix (plus ou moins compétitifs) ou encore la qualité de votre accompagnement (réactivité, sérieux, conseil). Une bonne expérience et un bon suivi de mission vous permettront très probablement de fidéliser votre client et de le conserver pour d’autres prestations.
L’autre difficulté est de trouver sa première mission. Pour vous aider dans cela, de nombreux sites de mise en relation entre freelances et entreprises existent. Il est généralement d’usage d’y créer un compte présentant votre travail, vos spécialités et votre profil. Ces plateformes sont aussi un bon exercice pour se confronter directement à sa concurrence en comparant la façon dont ils se présentent, leurs missions et leurs prix. Créer un site, mettre en avant son activité sur les réseaux sociaux (LinkedIn, Twitter, etc.) ou intégrer des groupes dédiés aux micro-entrepreneurs sont aussi de bonnes façons de trouver de nouvelles missions.
7. Apprendre à s’organiser
L’organisation est l’élément clé de votre activité de professionnel indépendant. C’est grâce à elle que vous allez pouvoir optimiser votre temps, remplir vos missions dans les délais convenus et vivre votre expérience de freelance sereinement. Pour cela plusieurs paramètres sont à prendre en compte :
- Organiser ses journées et ses semaines à l’avance : en préparant vos journées et en convenant des délais de retour de vos prestations avec vos clients vous serez en mesure de prévoir plus sereinement votre activité. Il est nécessaire que vous ne soyez pas pris au dépourvu et que vous puissiez organiser vos temps de prospection, vos rendez-vous et les périodes dédiées à la production.
- Organiser son administratif : la gestion de vos obligations comptables, déclaratives et administratives ne doit pas être négligée. Souvent obligatoires elles peuvent vous coûter cher en cas de retard ou d’oubli. De même vous organiser des plages horaires pour vous en occuper vous permettra d’être à jour et de ne pas devoir tout rattraper au dernier moment en perdant un temps considérable. Pour cela, vous pouvez vous aider de logiciels comptables pour micro-entrepreneur.
- Organiser ses missions : obtenir de nouveaux contrats est une bonne chose, cependant il faut pouvoir être parfaitement organisé sur ces derniers. En effet que vous ayez prévu des prestations courtes ou longues, elles ne doivent pas empiéter l’une sur l’autre. Pour éviter de vous retrouver dans cette situation, prévoyez un temps de suivi de ces différentes missions. Il vous aidera à être plus souple et à éviter d’éventuels retards.
8. Vous n’êtes pas obligé de tenir une comptabilité
Votre statut de micro-entrepreneur vous permet de ne pas tenir de comptabilité, c’est-à-dire que vous n’avez pas de bilan à effectuer en fin d’année. Un avantage qui vous offre la possibilité de dédier une grosse partie de votre temps à vos missions. Toutefois, certaines obligations vous concernent comme la tenue d’un livre des recettes (et registre des achats selon l’activité) et l’utilisation d’un compte bancaire dédié à votre activité.
9. Vous devez gérer votre administratif
L’administratif est probablement l’un des points que redoutent le plus les micro-entrepreneurs pour son aspect chronophage. En effet il faut pouvoir générer et rendre ses déclarations à temps, établir des devis et factures aux normes puis classer et archiver l’ensemble de ces documents. Des tâches souvent méconnues, parfois réalisées au dernier moment et avec lesquelles on a peur de faire des erreurs. Afin de gérer ces démarches plus facilement et en toute sérénité vous pouvez vous aider d’un logiciel comptable pour micro-entrepreneurs. Ces outils en ligne, souvent synchronisés avec votre banque génèrent pour vous la plupart de vos documents (comptables et déclarations) tout en vous proposant des modules de facturation et de devis. A l’aide d’outils tout-en-un comme Gest4U vous pouvez être autonome dans votre gestion tout en économisant du temps pour votre activité professionnelle.
10. Être capable de travailler seul
S’il y a un point que les futurs micro-entrepreneurs négligent parfois c’est le sentiment de solitude que peut apporter ce type d’activité. En effet, vous ne serez pas accompagné de collègues de travail au quotidien ou ne serez pas pris en charge pour gérer vos démarches administratives. Il faut donc être prêt à vivre cette aventure de façon autonome et être capable d’organiser seul ses journées. Cependant pour remédier à ce sentiment de solitude ou pour déployer vos compétences vous pouvez vous intéresser aux solutions suivantes :
- Les espaces de coworking et les tiers-lieux : répartis dans toute la France ils sont un espace privilégié pour rencontrer d’autres indépendants, tester vos idées et partager vos compétences. C’est dans ce type d’espaces que vous pourrez parfois trouver une solution un vos problématiques ou améliorer votre business model en apprenant de l’expérience de vos pairs.
- Les podcasts : nombreux sur le web, ils permettent de diffuser de nombreux témoignages et conseils qui pourront vous aider : comment se vendre ? Comment négocier ses prix ? Comment rebondir en cas d’échec ? Autant de questions auxquelles vous pourrez désormais apporter des réponses !
- Les pages d’entraide sur les réseaux sociaux : vous en trouverez majoritairement sur Facebook et LinkedIn, elles sont un espace privilégié pour poser vos questions à d’autres micro-entrepreneurs, partager vos différentes expériences et même trouver des propositions de missions.